Divers Textes des Chansons de quand je chantais

à Isone à l’époque ou j’étais Grenadier

Le chant du Diable

Soldats marchons vers l’ennemi
Chantant le chant du Diable
Car dans le cœur des gars hardis
Souffle un vent formidable.

Nous couvrirons de nos chants ardents
Vos cris et vos plaintes angoissées
Avec hurle le Diable
Et nous en rions volontiers
Là où nous passons que tout tremble
Et le Diable rit avec nous
HA ha ha ha ha ha ha ha ha
La flamme reste pure
Et nos paroles s’appellent fidélité
Soldats nous marchons au combat
Chantant le chant du Diable
Les chars sont embusqué là-bas
Pour l’assaut formidable
Les blindés nous attaquent en grondant
Mugissantes vagues d’acier
Mais notre fureur les attend
Et nous en rions volontiers
Là où nous passons les chars brûlent
Et le Diable rit avec nous
HA ha ha ha ha ha ha ha ha
La flamme reste pure
Et nos paroles s’appellent fidélité
Soldats nous ramèneront une victoire
Ou alors nous crèverons
Morts d’une balle ou d’un rafale
Ou d’un coup de canon
Chez nous existe une devise
Que l’on est pas prêt d’oublier
Mieux vaut mourir devout
Que de vivre sur les genoux.
Là où nous passons que tout tremble
Et le Diable rit avec nous
HA ha ha ha ha ha ha ha ha
La flamme reste pure
Et nos paroles s’appellent fidélité.

Sur cet putain de terre tessinoise

Le chant du Gren:
Sur cette putain de terre Tessinoise.
Une section dont les soldats, dont les soldats.
Sont tous des gars qu’ont pas eu de veine,
les grenadiers oui nous voilà, oui nous voilà
Pour y entrer chose spécial,
Faut avoir fait de la prison, de la prison.
Prison Militaire ou centrale,
c’est d’ailleurs la qu’on nous choisit, qu’on nous choisit.

Ref. Mais après tout, qu’est-ce que ca fout et l’on s’en fout, out out out
En marchant sur la grande route, souviens- toi,
Oui souvients-toi, a-a-a-a-a-a-a
Les anciens l’ont fait sans doute,
Avant toi, bien avant toi -a-a-a-a-a-a
De Rivera à la caserne,
de la caserne jusqu’au Tiglio, jusqu’au Tiglio
Sac au dos dans la poussière,
Marchons les grenadiers!

J’ai vu mourir un pauvre gosse,
Un pauvre gosse de 18 ans, de 18 ans.
Dans un combat des plus féroces,
Il est mort en criant Maman, criant Maman,
C’est moi qui ai fermé ses paupières,
Recueilli son dernier soupir, dernier soupir.
J’ai écrit à sa pauvre mère,
Qu’un grenadier savait mourir, savait mourir.

Ref. Mais après tout, ….

Et comme on a jamais eu de veine,
Bien sur qu’un jour on y crèvera, qu’on y crèvera.
Sur cette putain de terre Tessinoise,
Dans la boue on nous enterra, nous enterra.
Avec pour croix une baïonnette,
A l’endroit où l’on est tombé, l’on est tombé.
Mais qui voulez vous qui nous regrette,
Puisque nous sommes des grenadiers, des grenadiers.

Ref. Mais après tout,